Contact : amiad-event.contact.fct@intradef.gouv.fr
Adresse : Ecole Militaire, 1 place Joffre, 75007 Paris
Pour plus d’information sur l’ensemble du Sommet pour l’action sur l’IA : https://www.elysee.fr/sommet-pour-l-action-sur-l-ia
Sofia Romansky est analyste stratégique au Centre d’études stratégiques de La Haye (HCSS) et coordinatrice de projet de la Commission mondiale sur l’intelligence artificielle responsable dans le domaine militaire (GC REAIM). Ses principaux intérêts de recherche concernent l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les domaines sociaux et militaires, en se concentrant spécifiquement sur la centralité du concept de « responsabilité », les questions autour des récits et de la désinformation dans les sphères en ligne en tant que menaces hybrides, et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Sofia est titulaire d’une maîtrise en relations internationales et diplomatiques de l’université de Leiden.
Il a occupé des postes à responsabilité en capital-investissement, dans l’industrie, en tant qu’entrepreneur et au sein de l’administration (en tant que conseiller spécial de la Ministre des Armées). Il est actuellement Président et directeur scientifique de la Joint European Disruptive Initiative (JEDI), précurseur d’une agence européenne pour la recherche avancée (ARPA), qui rassemble plus de 6500 scientifiques de premier plan, fondateurs de startups deeptech, et industriels de 30 pays européens – afin d’accélérer le leadership européen en matière technologique, dans le domaine de l’énergie, des sciences de la vie, de l’espace et du computing. Diplômé d’HEC, de la Harvard Kennedy School et ancien auditeur de l’IHEDN et de Sup’Aéro, il est Young Global Leader du World Economic Forum, European 40under40, Colonel de réserve de l’Armée de l’Air et de l’Espace et pilote privé. Il est également membre du Security Innovation Board de la Conference de Sécurité de Munich et du Conseil d’Orientation du Fonds de 3 milliards d’Euros de Transformation de l’Etat de Sarre.
Jeroen van der Vlugt serves as the Chief Information Officer (CIO) of the Netherlands Ministry of Defence. He is responsible for the Defense strategy and policy on IT, cyber, data science and artificial intelligence (AI). In this role, Jeroen acts as the primary advisor for the information domain to the Secretary of Defence. As CIO, Jeroen is also a member of the Defence executive board reporting directly to the Secretary-General of Defence.
Previously, Jeroen worked as a partner for a strategy consulting firm leading the technology portfolio, and was entrepreneur in the field of datascience and innovation. Jeroen holds a master degree in Econometrics (University of Groningen).
L’amiral Pierre Vandier est né le 26 octobre 1967 à Toulon. Il intègre l’École navale en 1987, puis choisit l’aéronautique navale.
À l’issue de la campagne d’application Jeanne d’Arc, il est affecté sur l’aviso-escorteur Commandant Bory, impliqué dans les opérations de la première guerre du Golfe en 1991 (Opération Artimon et soutien à l’opération Daguet).
À partir de l’été 1992, il suit sa formation de pilote de chasse à Salon-de-Provence, Tours puis Hyères et rejoint les flottilles de chasse de Landivisiau sur Super-Étendard (17F puis 11F). Il effectue plusieurs missions de combat en Bosnie (1995/1997 – Opération Salamandre) et au Kosovo (1999 – Opération Trident).
Transformé sur Rafale en 2001, il prend le commandement de la Flottille 12F, première flottille de Rafale Marine, de 2002 à 2004. Il achève les expérimentations militaires du nouveau chasseur embarqué de la Marine en vue de son admission au service actif et effectue plusieurs missions de combat en Afghanistan lors de la mission Agapanthe en 2004.
À l’issue de sa scolarité au Collège Interarmées de Défense (CID – 12e promotion), il occupe les fonctions de commandant adjoint opérations du porte-avions Charles de Gaulle de 2005 à 2007, période au cours de laquelle les aéronefs du groupe aérien sont à nouveau employés en soutien des troupes de l’ISAF (force internationale d’assistance à la sécurité, sous l’égide de l’OTAN) en Afghanistan.
A l’été 2007, il prend le commandement de la frégate type La Fayette Surcouf et participe à l’opération Thalatine de sauvetage des otages du Ponant en océan Indien.
Après avoir obtenu le brevet de génie atomique début 2009, il prend les fonctions d’officier de conduite de programmes à la division « Plans » de l’état-major des Armées (EMA). Il est particulièrement chargé du programme Rafale et des programmes d’hélicoptères NH90 et Tigre.
À l’été 2011, il prend les fonctions de chef des opérations de la zone Afrique (J3) au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à l’EMA. Il est chef de la cellule de crise de l’opération Serval au Mali de janvier à juillet 2013.
Fin juillet 2013, il prend le commandement du porte-avions Charles de Gaulle. Il est déployé en océan Indien à deux reprises, à l’hiver 2013 pour effectuer la mission Bois-Belleau, et au printemps 2015 pour la mission Arromanches, au cours de laquelle il participe à l’opération Chammal en Irak.
En janvier 2017, il prend les fonctions d’autorité de coordination des relations internationales (ALRI) à l’état-major de la Marine puis est promu contre-amiral le 1er septembre 2017. Il est alors désigné adjoint au commandant d’arrondissement maritime de la Méditerranée et commandant de la base de défense de Toulon.
Désigné chef du cabinet militaire de la ministre des Armées le 1er septembre 2018, il est ensuite élevé aux rang et appellation de vice-amiral d’escadre le 1er janvier 2020.
Nommé chef d’état-major de la Marine, il est élevé aux rang et appellation d’amiral le 1er septembre 2020.
Le 1er septembre 2023, il est nommé major général des Armées.
L’amiral Vandier est commandeur de la Légion d’honneur et du Mérite maritime. Il est décoré de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, de la croix de la Valeur militaire, de la médaille du combattant, de la médaille de l’aéronautique et de la médaille d’or de la Défense nationale.
Il est auditeur de la 65e session du Centre des Hautes Études Militaires (CHEM) et de la 68e session de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN).
After graduating from the prestigious French engineering school the École Polytechnique in 2012, Tugdual completed his PhD in data processing applied to Stellar Physics at the Astrophysics Laboratory of the Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA). He then joined the Image Processing R&D Department at Airbus Defense & Space in Toulouse, where he transitioned to computer vision applied to satellite imagery. In 2016, he met cofounders Arnaud Guérin and Renaud Allioux and became the first employee of the startup then called Earthcube. As such, a was a key element in building the company products dedicated to detecting and classifying objects of military interest in very high resolution imagery. After being in charge of the AI department, he took the lead of its research activities and accompanied the development of the company through its fast growth, its rebranding as Preligens in 2020 and its acquisition by Safran in 2024. As AI Director at Safran.AI, he is now in charge of the technical supervision of both the Research & Innovation department and two of the most recent product lines.
Alice Friend is the global Head of AI & Emerging Technology Policy at Google, where she leads a team covering governance and regulatory issues in global markets. A foreign and technology policy expert, she has a PhD in International Relations, and was previously the vice president for research and analysis at the Institute for Security and Technology. She served in several positions in the U.S. Department of Defense for four secretaries of defense across two presidential administrations, and is the author of Mightier Than the Sword: Civilian Control of the Military and the Revitalization of Democracy published by Stanford University Press. She was a senior fellow at the Center for Strategic and International Studies, an adjunct senior fellow at the Center for a New American Security in Washington DC, and an adjunct professor at Georgetown University and American University. Alice has published articles in the Washington Post, Foreign Affairs, Foreign Policy, War on the Rocks, Lawfare, and Just Security.
Dr. Nikos Loutas est directeur de l’innovation au sein de la Division Innovation, Hybrid et Cyber de l’OTAN. À ce titre, il pilote des initiatives visant à définir les politiques relatives aux technologies émergentes et disruptives, tout en facilitant l’adoption rapide de solutions innovantes afin de garantir à l’OTAN de conserver son avance technologique.
Julie Tenenbaum est Conseillère Juridique Régionale pour l’Europe pour le Comité International de la Croix Rouge (CICR). Elle a étudié le droit en France, Belgique et Angleterre où elle est devenue avocate. Elle a pratiqué le droit en Angleterre, notamment dans le domaine de l’immigration et l’asile. Elle a ensuite rejoint le CICR, d’abord en tant que déléguée protection au Sri Lanka pendant un an et ensuite comme Conseillère Juridique Régionale pendant quatre ans, en Afrique de Sud puis en Afrique de l’Ouest. A ce titre, elle a conseillé des autorités nationales de ces régions sur des questions de Droit International Humanitaire (DIH) et plus particulièrement sur sa mise en oeuvre. Depuis fin 2014, elle est Conseillère Juridique Régionale pour l’Europe, basée à Paris, et, à ce titre, travaille sur des questions de DIH et autres questions juridiques d’intérêt pour le CICR dans la région.
Ben travaille chez Advai, une start-up spécialisée dans les technologies de défense qui cible les faiblesses inhérentes à l’IA pour développer des outils de robustesse, de sécurité et d’assurance. Il est responsable de la défense et des produits, et se concentre principalement sur le développement d’une paire de technologies, l’une pour garantir l’IA opérationnelle et l’autre pour contrer toute IA rencontrée sur le champ de bataille. Auparavant, il a été officier de renseignement dans la marine royale britannique pendant près de 14 ans. Ses fonctions étaient axées sur le soutien du renseignement aux opérations et à la planification au sein d’une série de quartiers généraux. Son dernier poste était au Centre for Intelligence Innovation, où il s’est concentré sur l’application des techniques d’intelligence artificielle à la fonction de renseignement.
Heidy Khlaaf est la scientifique en chef en matière d’IA à l’AI Now Institute. Elle se concentre sur l’évaluation et la sécurité de l’utilisation de l’IA dans les systèmes d’armes autonomes et dans l’appareil de sécurité nationale. Elle est spécialisée dans l’évaluation, la spécification et la vérification d’implémentations logicielles complexes et autonomes dans des systèmes critiques pour la sécurité. Elle dispose d’un large éventail de compétences dans la conduite d’audits de sécurité de systèmes allant des drones aux grandes centrales nucléaires, et dans l’élaboration des dossiers de sécurité correspondants. Elle a contribué à l’établissement et au développement du domaine de l’ingénierie de la sécurité de l’IA et est connue pour avoir dirigé l’évaluation de la sécurité de Codex à l’OpenAI, pour avoir dirigé les évaluations de la cybersécurité pour l’AISI britannique et pour avoir dévoilé la vulnérabilité LeftoverLocals.
Catherine Tessier est directrice de recherche à l’ONERA à Toulouse, et référente intégrité scientifique et éthique de la recherche de l’ONERA. Elle a été membre du Comité national pilote d’éthique du numérique (2019-2024) et est membre du Comité d’éthique de la défense. Elle est experte dans le cadre de la Global Commission on Responsible Artificial Intelligence in the Military Domain (GC REAIM).
Détenteur d’une licence en sciences politiques de l’Université de Washington et d’un double master de l’Université Harvard (master en politiques politiques et MBA), M. Allen a d’abord travaillé dans le secteur privé, au sein de la société de conseil Avascent Group (spécialisée dans les secteurs de l’aéronautique et de la défense), puis de l’entreprise iRobot (spécialisée dans la conception et la vente de robots). En 2015, il rejoint le Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison Blanche, avant de travailler successivement pour Samsung Electronics, puis pour l’entreprise de technologie spatiale américaine Blue Origin. Il occupe ensuite les fonctions de directeur de la stratégie et de la politique au sein du Centre conjoint pour l’intelligence artificielle (Joint Artificial Intelligence Center), centre d’excellence en AI du ministère de la défense américain, avant de rejoindre le Wadhwani Center pour l’intelligence artificielle et les technologies avancées au CSIS (Center for Strategic and International Studies), dont il est aujourd’hui le directeur. Sa thèse de master a été récompensée par le Belfer Center Award for Excellence in International and Global Affairs. Il est également l’auteur du rapport « Artificial Intelligence and National Security », une étude réalisée pour le compte de l’Intelligence Advanced Research Projects Activity (IARPA), publiée par le Harvard Belfer Center for Science and International Affairs.
Giacomo est le chef du programme de sécurité et de technologie à l’Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR). Son expertise couvre le domaine de la science et de la technologie, en mettant l’accent sur les implications des technologies émergentes pour la sécurité et la défense. Ses travaux récents ont porté sur l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Avant de rejoindre l’UNIDIR, Giacomo était directeur associé chez RAND Europe, où il a dirigé le portefeuille de la science, de la technologie et de l’innovation en matière de défense et de sécurité, ainsi que le Centre d’études prospectives de RAND. Il a également servi pendant 14 ans comme officier de guerre dans la marine italienne. Il est titulaire d’un doctorat en économie de l’université de Rome, d’une maîtrise en sciences politiques de l’université de Pise et d’une maîtrise en affaires internationales et diplomatie de l’université de Trieste. Il parle anglais, français et italien.
Nicholas est directeur de la politique de cybersécurité et de sécurité de l’IA chez Microsoft. À ce titre, il est responsable des efforts politiques mondiaux de Microsoft à l’intersection de la cybersécurité et de l’IA. Avant de rejoindre Microsoft, il a occupé des fonctions commerciales de haut niveau dans l’une des principales startups européennes spécialisées dans l’IA, contribuant à développer des solutions d’IA appliquées à la défense et à la sécurité nationale. Nicholas a précédemment travaillé en tant que responsable des relations gouvernementales et commerciales mondiales chez HP et a commencé sa carrière chez A.P. Moller-Maersk et au ministère danois des affaires étrangères. Nicholas est également le co-auteur d’un livre acclamé sur la géopolitique de la technologie, Tech Cold War (Lynne Rienner, 2025). Il a étudié à Sciences Po Paris, à l’université de Pékin, à la London School of Economics et à l’université de Harvard.
Dr Vincent Boulanin est directeur du programme sur la gouvernance de l’intelligence artificielle au SIPRI. Il dirige les recherches du SIPRI sur les questions liées au développement, à l’utilisation et au contrôle de l’autonomie dans les systèmes d’armes et les applications militaires de l’intelligence artificielle. Ses travaux actuels portent sur les risques associés au double usage de l’IA civile et sur l’innovation responsable comme forme de gouvernance préventive. Il collabore régulièrement avec des acteurs gouvernementaux, des organismes des Nations Unies et des organisations internationales. Il a présenté ses travaux sur l’impact des technologies émergentes sur la paix et la sécurité internationales devant le Conseil de sécurité des Nations Unies et a participé aux travaux du Groupe d’experts gouvernementaux des Nations Unies sur les technologies émergentes dans le domaine des systèmes d’armes létaux autonomes. Avant de rejoindre le SIPRI en 2014, il a obtenu un doctorat en science politique à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris.
Entrepreneur atypique, self-made-man et autodidacte, Henri Seydoux a le sens de l’innovation. Il dessine la plupart de ses produits et supervise personnellement tous les projets ainsi que plus de 200 ingénieurs travaillant dans le département R&D de Parrot. Henri Seydoux a commencé sa carrière en 1978, en tant que journaliste. C’est lors d’une interview de Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce, qu’il trouve sa voie. À 19 ans, il abandonne le journalisme et entre dans le monde de l’informatique et de la programmation. Il développe des systèmes d’exploitation dans des start-ups et dans sa première entreprise, se spécialise dans l’imagerie 3D, avant de fonder Parrot en 1994 et de concevoir le premier kit mains libres Bluetooth pour les automobiles qui s’est vendu à plus de 40 millions d’exemplaires. En 2010, Parrot crée l’AR Drone, le tout premier drone grand public et, en 2018, Parrot bouleverse à nouveau l’univers des drones grand public en redéfinissant les standards avec un drone ultra-portable, super-efficace et facile à utiliser : l’ANAFI. En 2022, Parrot lance une nouvelle révolution avec l’ANAFI Ai, le premier drone robotisé 4G dédié aux missions professionnelles (surveillance, inspection, modélisation 3D). Les drones ANAFI USA sont utilisés dans plus de 50 pays, notamment par l’armée américaine, l’armée britannique, les forces armées suédoises et françaises.
Arnault IOUALALEN est titulaire d’un doctorat en informatique (2012), après avoir obtenu un double master en recherche informatique (2007) et en recherche mathématique (2009). Suite à une expérience de recherche et d’enseignement à l’Université de Perpignan, il a cofondé Numalis en 2015, une entreprise montpelliéraine de deep tech spécialisée dans les logiciels de validation de la robustesse et de l’explicabilité des algorithmes d’Intelligence Artificielle à l’aide de méthodes formelles. Membre reconnu de groupes d’experts de haut niveau, il joue un rôle important au niveau international sur l’IA de confiance en étant l’éditeur de la suite de normes ISO/IEC 24029, qui définit la validation de la robustesse de l’IA par des méthodes formelles. En outre, il contribue au référentiel CEN/CENELEC sur l’IA de confiance, qui constitue la base de la mise en œuvre de la réglementation européenne sur l’IA, l’AI-Act. Son expérience à l’École De Guerre, combinée à son expertise industrielle, lui permet d’offrir une perspective unique et informée sur l’utilisation de l’IA dans les applications critiques de sécurité. Les interventions récentes du Dr. IOUALALEN incluent la table ronde « AI in Homeland Defense / Sovereignty » au WAICF ; la table ronde « IA closer to combat » au Defense Innovation Forum (FID) ; la présentation d’un cas d’utilisation de l’IA dans les combats aéroterrestres à la conférence CAT2035 ; « AI in the fog of war » à EUROSATORY.
Shashank Joshi is Defence Editor at The Economist, where he covers national security, intelligence, nuclear and military affairs. He is also a Visiting Senior Research Fellow at the Department of War Studies King’s College London. Prior to joining The Economist in 2018 he served as Senior Fellow at the Tony Blair Institute, a Senior Research Fellow at the Royal United Services Institute (RUSI), where he now serves on the Advisory Board, and Research Associate at Oxford University’s Changing Character of War Programme. He holds degrees from Cambridge and Harvard, where he was a Kennedy Scholar from Britain to the United States. He has also been a participant in the Summer Workshop on the Analysis of Military Operations and Strategy (SWAMOS) at Cornell University. He lectures regularly at the Defence Academy of the United Kingdom and has given evidence to the foreign affairs and defence committees of the House of Commons. He recently co-chaired the review board for the AI-Cybersecurity Essay Prize Competition run by the Munich Security Conference and Binding Hook. His recent special reports and cover stories for The Economist have covered intelligence and technology, lessons from Ukraine, the return of sea power, European defence and AI and war.
Bertrand Rondepierre est le directeur de l’Agence Ministérielle pour l’Intelligence Artificielle de Défense (AMIAD). Il supervise la mise en œuvre de la stratégie IA du ministère et est responsable de l’accélération du passage à l’échelle de l’IA, allant des systèmes d’armes et de la supériorité opérationnelle aux cas d’utilisation quotidienne.
De 2018 à 2023, il a été directeur de programmes chez Google, d’abord au sein des équipes de recherches européennes de Google Research pendant l’expansion de Google Research en Europe. Il a ensuite rejoint l’équipe Google Brain mondialement connue en recherche en IA et a géré un portefeuille comprenant l’optimisation des processus, la mesure de l’impact de la recherche ainsi que des projets de recherche dans les premiers jours de l’IA générative, en particulier axés sur l’IA pour la créativité. Avant de quitter Google, il a travaillé sur la fusion Google DeepMind et a terminé en tant que responsable des programmes du portefeuille d’IA pour les produits futurs sous la direction de Zoubin Ghahramani.
Avant de rejoindre Google, de 2017 à 2018, il a travaillé avec Cédric Villani, député chargé par le Premier Ministre Edouard Philippe de concevoir et d’élaborer une stratégie pour faire de la France un leader en IA. Il est l’un des auteurs du rapport « AI for Humanity » qui a conduit à la stratégie nationale française en IA 2018-2024 du président Emmanuel Macron.
Bertrand Rondepierre a débuté sa carrière à la Direction Générale de l’Armement où il a lancé des programmes d’IA clés.
Bertrand Rondepierre est diplômé de l’École polytechnique et détient de plus un diplôme d’ingénieur de Télécom Paris et un master de l’École normale supérieure de Paris-Saclay, le MVA (mathématiques, vision et apprentissage), tous deux spécialisés en mathématiques appliquées et apprentissage automatique.
Fateh KAAKAI est ingénieur diplômé de l’Ecole Centrale de Lille (promotion 2003) et docteur en automatique diplomé de l’Université de Besançon en 2007. Fateh travaille dans le groupe Thales depuis plus de 15 ans où il exerce actuellement en tant qu’expert en sûreté de fonctionnement et en IA de confiance. Au sein de Thales CortAIx Labs (anciennement Thales Research & Technology), il participe à des activités de recherche et de normalisation liées à l’IA de confiance dans le domaine civil et militaire. Il co-préside le groupe de normalisation EUROCAE WG114 qui a pour objectif de publier la première norme pour la certification des systèmes aéronautiques critiques basés sur l’IA. Il a été expert détaché pendant 2 ans (2021 et 2022) auprès du programme national français « Confiance.ai » pour travailler des architectures sûres permettant de monitorer des modèles IA pendant leur execution. Il a été le représentant de Thales auprès de l’EASA (European Union Aviation Safety Agency) de 2018 à 2020. Son expérience industrielle précédente comprend 7 ans dans de domaine de l’aviation où il a participé au développement de centres de contrôle pour le trafic aérien, et 5 ans dans le domaine ferroviaire où il a participé à l’automatisation de lignes de métros. Il détient 5 brevets et est co-auteur d’un livre sur l’interprétation abstraite des logiciels, ainsi que de plusieurs articles scientifiques de revue et de conférences internationales.
Loïc Cantat est ingénieur en intelligence artificielle et traitement d’image, diplômé de l’École des Mines d’Alès. Fort de quinze années d’expérience dans des projets industriels variés, notamment des systèmes militaires, il a rejoint l’IRT SystemX en 2016 où il dirige l’équipe Data IA. Il est actuellement le coordinateur des travaux du programme Confiance.ai, pilotant les initiatives scientifiques et techniques visant à renforcer la confiance dans les systèmes d’IA, en collaboration avec des partenaires académiques et industriels. Suite à ce programme il participe au Mastere specialise intelligence artificielle de confiance, a la création d’une fondation pour assurer la pérennisation des résultats, ainsi qu’à un essaimage en cours pour les industrialiser.
Frédéric Grelot a débuté sa carrière au CNES, travaillant sur des plateformes de calculateurs pour satellites. En 2012, il a rejoint les équipes de cyberdéfense du Ministère des Armées, se spécialisant dans la rétro- ingénierie de systèmes et de virus. Anticipant le potentiel de l’IA dans la défense, il a initié l’exploration de l’IA au sein de la DGA en 2016-2017, conduisant des années plus tard à la création de l’AMIAD. De 2017 à 2019, Grelot a dirigé une équipe de 25 analystes en rétro- ingénierie tout en étudiant l’IA. En 2019, il a cofondé GLIMPS, spécialisée dans la détection de logiciels malveillants basée sur l’IA. En tant que responsable scientifique, il a supervisé la recherche et promu GLIMPS à travers des interviews et conférences.
En 2023, Grelot a déménagé à Toronto pour établir le premier bureau international de GLIMPS, avant de revenir en France fin 2024 pour rejoindre les forces de l’AMIAD en tant qu’analyste expert en IA. Au-delà de sa carrière, il mène une réflexion continue au sujet l’empreinte de ses activités, en particulier concernant l’Intelligence Artificielle.
Sébastien Henwood est expert en intelligence artificielle pour l’Agence Ministérielle d’Intelligence Artificielle de Défense (AMIAD) du Ministère des Armées Français. Titulaire d’un doctorat sur le thème de la robustesse de l’IA déployée sur du matériel de fiabilité limitée, il rejoint en 2024 l’agence où il travaille sur les problématiques de l’IA de confiance.